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ToggleDépart des Angles par la Rue du Tennis. La D32 avec le lac de Matemale toujours en vue vous permettra en balcon de finir de le contourner. Certains s’attarderont pour se mettre en quête de quelques morilles ou pour retrouver les traces de villages disparus comme au col de la Quillane. Attention, vous pourriez être surpris à tout moment par une traversée de route ou de chemin d’une biche ou d’un cerf.
L’étape sera de 35 kilomètres. Vous arriverez à 2000 mètres d’altitude. Ne surestimez pas vos possibilités. Sachez vous reposer, respirer. Les contemplatifs trouveront bien quelques endroits de rêve pour une petite sieste, pour se poser, observer, méditer sur le trajet. Vous aurez la possibilité de tronçonner ce parcours en deux ou trois pour profiter d’environnements très différents. Nous avons pu être distraits dans le secteur par des lépiotes élevées dont la cueillette nous a un peu retardés.
Vous pourriez passer par le col de la Quillane et par l’asphalte de la D618 voir la station de ski des premiers pas des frères Fourcade à droite, un centre renommé de vol à voile pour la qualité de ses vols d’onde à gauche. Et La Llagonne réserve quelques surprises avec des vestiges moyenâgeux d’un grand intérêt. Vous passerez par là lors du parcours retour.
L'étape en vidéo
Note d'étape
Notre trace vous fera prendre la petite route avant le col de la Quillane. Par le pla de Llosent vous arriverez au lieu dit la Salita et vous tournerez à droite sans arriver à la D118. Par la D60 ce sera le début de la montée pour rejoindre le lac des Bouillouses. Vous aurez 350 m de dénivelé à gravir. Tout près, à votre gauche un petit barrage capte des eaux déjà turbinées pour produire plus bas, par une autre conduite forcée encore plus d’électricité.
Vous remonterez la vallée de la Têt rive gauche. Surplombés par la forêt domaniale de Barrès vous découvrirez à votre gauche, au niveau du pla des Avellans, l’arrivée de la piste noire de Font Romeu. Vous franchirez probablement une barrière qui dès la belle saison interdit aux véhicules motorisés l’accès aux abords immédiats du barrage. Une navette est à la disposition du public qui la nécessiterait. La montée à vélo ou à pied est des plus agréables par beau temps. L’arrivée au barrage se fera par cette D60 toujours asphaltée. A un moment le goudron disparaîtra. Vous serez alors dans un environnement de haute montagne où le temps peut vite changer mais où les lacs et les sommets invitent à la découverte et à rester. Des pêcheurs y taquinent la truite, les garde-pêche les pêcheurs sans permis. Profitez du lieu autant qu’il vous plaira. Les hébergements existent mais il vaut mieux prévoir et réserver, si quelques excursions à pied ou à vélo vous tentent.Certains voudront peut-être arriver jusqu’à la « Cometa d’Espanya » qui signale bien sur la carte une ancienne frontière. Le Carlit avec ses Isards et ses lagopèdes, le Col de Terrers vous tenteront? Ou alors le lac d’Aude tout à côté ? D’autres consulteront quelque ouvrage sur la flore, d’autres celui de Pierre Campmajo sur les pierres gravées. Enfin beaucoup retrouveront les chemins de la Liberté des humains de toujours comme ceux de transhumance des ovins et des bovins du néolithique à nos jours dans ces prairies d’altitude, dans ces bois de Bolquère ou de Llivia. Dans l’approche des crêtes de « la Serra dels Alarbs », il y a qui trouvera la possible mémoire des poursuivants de Munuza dont nous vous reparlerons ailleurs. Des chemins se présenteront pour aller tout au fond de ces très hautes vallées de l’Aude, de la Têt ou de l’Angoustrine. Par cette dernière passe le chemin des troupeaux de Llivia que vous verrez paître autour de vous une herbe qui légalement leur est réservée. Vous y retrouverez un des chemins de Julia. Nous avons décrit l’itinéraire pour les marcheurs. Hercule menant les bêtes de Géryon serait-il passé par là avant elle et bien avant nous par le site de Sant Marti d’Envalls avant qu’une église n’y soit édifiée? Par un autre accès, une de nos étapes vous mènera là bas.
Nous vous proposons si vous voulez continuer avec nous de redescendre après avoir pris ce bon bol d’air d’altitude par un chemin de terre qui par la magie de quelques flocons se transforme en piste de ski de fond quand l’hiver s’installe dans les hauts cantons.
Vous prendrez à droite en descendant au niveau du parking du Pla des Avellans, rive droite de la Têt. Vous aurez remarqué la conduite forcée qui permet avec 350 mètres de dénivelé jusqu’au barrage de la Salita de récupérer une grande quantité d’électricité avec relativement peu d’eau. Le train Jaune a profité longtemps de cette seule énergie. Le chemin vous fera rejoindre la D618, route bien asphaltée et large connue du Tour de France. Vous prendrez à gauche en faisant attention à la circulation.
La visite de Mont-Louis s’imposera. C’est une ville forteresse création de Vauban pour protéger la frontière du Traité des Pyrénées de 1659. Elle servait de point d’appui pour les troupes et de verrou à la Cerdagne. Son territoire communal, le plus petit des Pyrénées Orientales est limité par ses remparts. L’armée française, derrière les armoiries de France et de Navarre, y a toujours un centre important de formation. A une époque des recherches sur les propriétés des cristaux y étaient conduites. Un four solaire a été installé. Aujourd’hui vous pourrez le visiter. Mont-Louis est reconnu par l’UNESCO patrimoine mondial de l’Humanité. Au musée de Cerdagne, on saura vous en parler En dehors des murailles, vous êtes à la Cabanasse. Nous espérons qu’à l’intérieur comme à l’extérieur vous aurez trouvé l’hospitalité que vous espériez. Profitez de la soirée pour bien récupérer.