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Cette étape aux limites du Comté de Foix, lieu de pastoralisme, a été aussi un lieu de passage pour des professionnels de la montagne en quête de pâturages pour des moutons, des chevaux, des vaches et des taureaux. Le dernier conflit mondial, la proximité de l’Andorre et de l’Espagne a fait de cette zone une zone de passage où des maquis pouvaient être implantés. Un personnage y a été parachuté pour coordonner avec un Anglais des actions de résistance. Il s’agit de Bigeard qui rejoignait des organisations où l’on parlait essentiellement catalan et espagnol si nous en croyons son témoignage dans son livre « Pour une parcelle de gloire », dans un département qui allait être libéré par ses propres forces et quelques parachutages.

Vous quitterez le refuge de Bésines en suivant le Gr10. Il suit le cours du ruisseau de la Coma d’Anyell. Vous passerez près d’une cabane au Clot de Bésineilles. Vous ferez un effort supplémentaire pour arriver au col de la Coma d’Anyell. Là le GR10 continue sur la droite vers le lac des Bouillouses. Ce n’est pas ce que nous vous proposons pour l’heure, mais ce serait un choix possible.

Si vous suivez notre GPS, vous allez au refuge d’en Beys. Vous quitterez après le col le GR10 et continuerez avec le GR7 aussi noté sur vos cartes GRP Tour des Montagnes d’Axat. Il suit le ruisseau de l’étang Faury. Vous dépasserez cet étang et arriverez à celui d’en Beys et son refuge.

C’est un point de départs pour de nombreuses découvertes.  L’étang de Naguille aux capacités plus que décuplées par un barrage en voûte vous attend. Ses eaux sont moulinées après un dénivelé de 900m et produisent assez d’électricité pour une ville de 45000 habitants. D’anciennes mines sont signalées près du barrage. La Maison des loups n’est pas hors de portée. Depuis sa création il en est qui, venus d’Italie, parcourent la région. Quant aux ours, objets d’études et sources de polémiques, vous en parlerez au refuge, mais si vous vous taisez, vous risquez moins de polémiquer.

Vous pourrez repartir dès le lendemain pour les Camporells avec notre carte en main si le temps est au beau.

Bernard d’Alion

Bernard d’Alion, marié en 1236 à Esclarmonde de Foix morte parfaite cathare, rattrapé par l’inquisition, condamné pour relapse le 3 septembre 1258, est mort brûlé sur un bûcher le lendemain 4 septembre, place de la Canorga à Perpignan.   (Il me semble avoir lu que ce fut même devant l’évêque d’Elne, … quelle fête !)

(Place de la Canorga : place actuelle de la Révolution Française.)

précisions Michel Grosselle