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Pour l’heure nous vous proposons de rejoindre sur des terres du comte de Foix, des domaines fréquentés par des loups et des ours où peu de gens se risquaient au Moyen Âge comme auparavant. Les bergers et leurs chiens les fréquentaient à la bonne saison. Les limites de chacun étaient alors connues. Soumis à l’autorité d’un seigneur, d’un comte, d’une abbaye, les pacages pouvaient être tarifés. Les différends ne devaient pas manquer comme toujours quand les voisins étaient de mauvaise volonté et les bornes déplacées. Il y a eu des périodes de crise où les spoliations de biens sont allées bon train. Biens de l’Eglise, biens de la communauté juive, biens de seigneurs en disgrâce ou du mauvais côté. L’époque moderne a connu aussi ces faits et pour les bergers de tous temps comme pour les seigneurs du voisinage, l’herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin.

Ce début de parcours passera par la haute montagne pyrénéenne. Soyez bien équipés, autonomes, prudents, bien accompagnés, repérables, au fait de la météorologie, jamais loin d’un refuge si le temps devait se gâter.

Vous rejoindrez le refuge de Bésines et le sentier du tour des Pérics en suivant la trace du GPS et la carte que nous vous avons proposées. Ce parcours assurera une transition rapide entre de la vallée de l’Ariège, grand axe de communication entre Cerdagne, Andorre, ancien comté de Foix et Toulouse par voie ferrée, route, autoroute, tunnels et la haute montagne pyrénéenne. Vous aurez accès à des sentiers plus liés au pastoralisme, à la chasse, à l’exploitation forestière et à certaines activités minières. Vous aurez l’occasion de rêver des temps où les mules avaient le pied plus sûr et bon dos, même si en ces temps-là, les Nyerros et les Cadells, dont nous reparlerons, étaient plus nombreux.

Bernard d’Alion

Bernard d’Alion, marié en 1236 à Esclarmonde de Foix morte parfaite cathare, rattrapé par l’inquisition, condamné pour relapse le 3 septembre 1258, est mort brûlé sur un bûcher le lendemain 4 septembre, place de la Canorga à Perpignan.   (Il me semble avoir lu que ce fut même devant l’évêque d’Elne, … quelle fête !)

(Place de la Canorga : place actuelle de la Révolution Française.)

précisions Michel Grosselle